Trouble de la mémoire à Nice

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La mémoire est une fonction cognitive dont l’importance est bien ancrée dans la vie quotidienne, mais elle peut parfois être fragile. À Nice, plusieurs professionnels peuvent vous accompagner dans votre démarche de soin.

Problèmes de mémoire chez l’adulte : Signes de démence et quand consulter un psychologue neuropsychologue

Problèmes de mémoire chez l’adulte : Signes de démence et quand consulter un neuropsychologue

La mémoire, une fonction cérébrale essentielle, joue un rôle crucial dans notre capacité à stocker et à récupérer des informations. Une perte de mémoire peut parfois révéler des signes précoces de démence ou d’autres troubles neurologiques. Cependant, il arrive parfois que nous rencontrions des problèmes de mémoire qui pourraient être des symptômes neurologiques de conditions plus graves, comme la démence ou la maladie d’Alzheimer.

Dans cet article, nous explorons les signes avant-coureurs de troubles de la mémoire chez l’adulte, leurs causes possibles et les moments où il est essentiel de consulter un neuropsychologue pour un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée.

Signes de problèmes de mémoire chez l’adulte

La mémoire à long terme est une fonction cognitive essentielle qui nous permet de stocker, de traiter et de rappeler des informations. Cependant, il arrive parfois que notre mémoire, en particulier notre mémoire à court terme, ne fonctionne pas comme nous le souhaiterions.

Les problèmes de mémoire chez l’adulte, y compris les pertes de mémoire, peuvent être le résultat de divers facteurs, y compris le vieillissement cérébral naturel, le stress, la fatigue ou des maladies neurologiques telles qu’un traumatisme crânien ou un accident vasculaire cérébral (AVC).

Dans cette section, nous examinerons plusieurs signes courants de problèmes de mémoire à surveiller.

Signes de problèmes de mémoire chez l’adulte

Les problèmes de mémoire chez l’adulte, tels que l’oubli fréquent d’informations importantes, la difficulté à se rappeler des événements récents, les troubles de concentration, les difficultés d’apprentissage ou la perte de repères spatio-temporels, peuvent avoir un impact significatif sur la vie quotidienne.

Si vous ou un proche présentez ces symptômes, il est essentiel de voir un neuropsychologue à Nice, pour obtenir un diagnostic précis et une prise en charge adaptée. Une intervention précoce peut aider à ralentir la progression des symptômes et à améliorer la qualité de vie.

Comment un neuropsychologue à Nice diagnostique les troubles de la mémoire ?

L’évaluation des troubles de la mémoire est un processus très rigoureux et précis mené par un neuropsychologue.

L’entretien clinique

La première étape est un entretien clinique approfondi. Le neuropsychologue interroge le patient et souvent ses proches, sur les symptômes observés, leur ancienneté, leurs conséquences sur le quotidien, mais aussi sur les antécédents médicaux ainsi que sur le mode de vie, etc.

 

Les examens médicaux

Dans certaines situations et lorsqu’il le juge pertinent, le neuropsychologue pourra orienter son patient vers un neurologue, celui-ci pourra prescrire des examens médicaux complémentaires comme des analyses de sang, des examens radiologiques d’imageries cérébrales (IRM, scanner) ou un électro-encéphalogramme (EEG). Ces examens quotidiens prescrits par le neurologue permettront de s’assurer du diagnostic médical et d’exclure les causes médicales à l’origine du trouble de la mémoire, que ce soit des carences vitaminiques ou hormonales, un accident vasculaire cérébral, une tumeur.

Le bilan neuropsychologique

Après l’entretien clinique, Des tests cognitifs normalisés sont ensuite administrés. Ces tests portent sur divers domaines cognitifs, autres que la mémoire : l’attention, le langage, les fonctions exécutives (planification, raisonnement), les capacités visuo-spatiales, etc. L’ensemble des données ainsi réunies (entretien, tests cognitifs, et éventuellement les résultats d’examens médicaux) permet d’établir un bilan neuropsychologique complet. Ils permettent, en effet, de quantifier les difficultés, de les mettre en relation avec des normes tenant compte de l’âge et du niveau socio-culturel du sujet, et de pointer un profil cognitif précis. Ce bilan aide à préciser la nature et le degré des troubles dans la mémoire, à déterminer s’ils sont isolés ou s’ils s’inscrivent dans un tableau plus large, et à orienter vers un diagnostic approprié (troubles cognitifs légers, maladie d’Alzheimer, autres démences…).

Parmi les principaux tests cognitifs, les échelles MEM-IV et WAIS-IV occupent une place importante.

 

L’Échelle clinique de mémoire de wechsler – quatrième édition (MEM-IV)

La MEM-IV est un outil élaboré pour évaluer les différentes modalités de la mémoire de l’adulte (de 16 ans à 90 ans). Ce test permet d’appréhender finement les capacités mnésiques et de déterminer les types de troubles de la mémoire.

La MEM-IV est composée de plusieurs subtests qui évaluent :

C’est la capacité à encoder et rappeler des informations verbales (mots, récits, paires de mots).
C’est la quantité d’informations que l’on peut retenir et restituer immédiatement après présentation immédiate.
C’est la capacité à retrouver des informations après un certain délai (autours de 30 minutes), ce qui permet d’évaluer la consolidation dans la mémoire à long terme.
C’est la capacité à manipuler et à maintenir intégrée en mémoire des informations visuelles en mémoire pour les utiliser dans une tâche.

En analysant les résultats de ces différents subtests, il est alors possible pour le neuropsychologue de calculer plusieurs indices (par exemple, l’indice de mémoire auditive, l’indice de mémoire visuelle, l’indice de mémoire immédiate, l’indice de mémoire différée, l’indice de mémoire de travail visuel…). Ces indices sont comparés à des normes établies pour l’âge et le niveau socio-culturel du patient en question, ce qui permet de situer ses résultats par rapport à une population de référence et de conclure à une éventuelle pertinence clinique des difficultés observées.

La MEM-IV permet également d’apprécier le niveau de consolidation des informations en mémoire à long terme par le patient (en comparant ses performances en rappel immédiat et en rappel différé), de différencier les erreurs visuelles des erreurs spatiales, et de repérer le support perceptif sensoriel privilégié par le sujet pour mémoriser une information (canal auditif ou canal visuel). C’est un outil très précis pour comprendre les mécanismes sous-jacents aux plaintes mnésiques du patient.

L’Échelle d’Intelligence de Wechsler pour Adultes – Quatrième édition (WAIS-IV)

Bien que la MEM-IV soit propre à la mémoire, il est répondu que le neuropsychologue utilise également la WAIS-IV (Wechsler Adult Intelligence Scale – Fourth Edition). Ce test évalue l’intelligence globalement et différentes fonctions cognitives non mnésiques, ce qui est crucial pour comprendre le profil cognitif global de l’individu. La WAIS-IV permet d’analyser quatre grands domaines :

L’Indice de Compréhension Verbale (ICV) : évalue le raisonnement verbal, la formation de concepts et l’extension des connaissances générales.
L’Indice de Compréhension Verbale (ICV) : évalue le raisonnement verbal, la formation de concepts et l’extension des connaissances générales.
L’Indice de Mémoire de Travail (IMT) : évalue la capacité à maintenir et manipuler l’informations en mémoire à court terme. Bien qu’il se recoupe avec certains aspects de la mémoire évalués par la MEM-IV, il fournit à l’aide d’une autre approche une perspective complémentaire sur cette fonction essentielle.
L’Indice de Vitesse de Traitement (IVT) : mesure la rapidité à traiter des informations visuelles simples et à effectuer des tâches cognitives sous contrainte de temps.

La batterie WAIS-IV permet d’objectiver et de contextualiser les troubles mnésiques. Par exemple, les troubles mnésiques peuvent résulter de troubles attentionnels (évalués par l’IMT et l’IVT) ou de troubles du raisonnement (évalués par l’ICV et l’IRP) ce qui compromet la mémorisation. En confrontant les résultats d’un patient à la MEM-IV et à la WAIS-IV, le neuropsychologue peut affiner son hypothèse de diagnostic et déterminer si les troubles de la mémoire sont isolés ou s’articulent avec un tableau cognitif plus global, ce qui est déterminant pour la compréhension du profil et à l’orientation des stratégies de prise en charge envisagées.

Ces deux batteries, la MEM-IV et la WAIS-IV, constituent donc des piliers de l’évaluation neuropsychologique. Elles fournissent des données étayées, objectives et standardisées, indispensables pour établir un diagnostic plus précis à l’évaluation de la sévérité des troubles et à l’élaboration d’un projet de prise en charge sur mesure.

L’orientation du patient

Les patients peuvent être orientés vers un neuropsychologue à Nice de différentes manières. Souvent, c’est le neurologue qui adresse le patient au centre de ressources et de recherche mémoire (plus communément appelé centre mémoire ou Centre Mémoire de Ressources et de Recherche ou CMRR) le plus proche, ou directement à un neuropsychologue libéral. Le patient peut prendre lui-même l’initiative de consulter via Doctolib, par exemple, en cas de crainte liée à ses troubles de mémoire.

Quand consulter un psychologue neuropsychologue pour des problèmes de mémoire ?

Il est important de reconnaître les signes qui indiquent qu’il est temps de consulter un psychologue neuropsychologue pour des pertes de mémoire ou d’autres troubles cognitifs. Si vous ou un proche rencontrez l’une des situations suivantes, il est recommandé de prendre rendez-vous avec votre psychologue neuropsychologue à Nice :

Résumé sur les symptômes
de la perte de mémoire

La perte de mémoire est un symptôme préoccupant qui peut être associé à diverses conditions, telles que la démence, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou d’autres troubles neurologiques graves. Bien que des oublis occasionnels soient normaux, des troubles persistants de la mémoire peuvent indiquer des problèmes de santé sous-jacents nécessitant une attention médicale.

  • Conditions neurologiques : Les trous de mémoire épisodiques peuvent être normaux, mais des troubles persistants peuvent être le signe de problèmes sous-jacents. Si un membre de la famille a été diagnostiqué avec l’une de ces maladies: la démence, la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson, il est important de surveiller les signes chez les autres membres de la famille.
  • Traumatismes crâniens : Les accidents ou les blessures, en particulier à la tête, peuvent également contribuer à des problèmes de mémoire. Il est crucial pour toute personne atteinte de la maladie de subir des examens médicaux réguliers pour les diagnostics et les traitements appropriés.
  • Troubles de l’humeur : La dépression, l’anxiété et le stress chronique peuvent affecter la mémoire et la concentration.
  • Problèmes de sommeil : Les troubles du sommeil, comme l’insomnie, peuvent altérer la capacité à se souvenir et à traiter les informations.

Il est essentiel de consulter un psychologue neuropsychologue ou un professionnel de santé si vous rencontrez des pertes de mémoire qui affectent votre vie quotidienne.

Une évaluation précoce par un spécialiste permet d’identifier les causes des troubles de la mémoire et de mettre en place un traitement adapté. N’ignorez pas ces signes et demandez l’aide dont vous avez besoin pour préserver votre bien-être mental.

Les symptômes de la perte de mémoire

Prise en charge et traitement des troubles de la mémoire

Une fois le diagnostic posé, différentes solutions et traitements peuvent être mis en place pour soutenir les personnes souffrant de troubles de la mémoire et leurs proches. L’objectif est de préserver l’autonomie et la qualité de vie au maximum.

Les thérapies cognitives

Les thérapies cognitives, telles que la rééducation cognitive, sont destinées à renforcer les fonctions cognitives altérées et à compenser les déficits. Elles consistent en des exercices spécifiques adaptés à chaque patient à travers des exercice pour stimuler la mémoire, l’attention, le langage, etc.

La remédiation cognitive

La remédiation cognitive est une approche plus précise qui utilise différentes techniques structurées standardisées à travers des programmes pour améliorer ou restaurer des fonctions cognitives altérées. Cela peut passer par des entrainements, des exercices ciblés, l’utilisation d’outils numériques ou des jeux cognitifs.

Le suivi psychologique

Un suivi psychologique est souvent proposé au patient et à sa famille. Faire face à des troubles mnésiques peut générer de l’angoisse, de la frustration voire même une dépression. Le soutien psychologique aide à développer une meilleure gestion des émotions, à accepter la situation et à trouver des stratégies d’adaptation.

Les traitements médicaux

Dans certains cas, des recommandations médicales peuvent être prescrites par le neurologue. Il existe des médicaments qui peuvent stabiliser l’évolution de certaines maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer, ou atténuer certains symptômes. Ces traitements ne guérissent pas la maladie mais en ralentissent le développement.

Conseils pratiques pour préserver sa mémoire

Il est tout à fait possible de préserver sa mémoire en adoptant de bonnes habitudes au quotidien. Voici quelques conseils pour stimuler votre cerveau et le garder en forme :

  • Adoptez une alimentation équilibrée : il faudra privilégier les fruits, les légumes, les poissons gras (riches en oméga-3), les céréales complètes et les noix. Limitez les sucres raffinés et les graisses saturées. L’hydratation est également très importante.
  • Gérez votre stress : Le stress sur la durée est nocif pour la mémoire. Intégrez dans votre quotidien des activités relaxantes : méditation, yoga, cohérence cardiaque, promenades en plein air… Et si le stress devient trop coûteux à gérer, n’hésitez pas à consulter un psychothérapeute spécialiste des thérapies comportementales et cognitives (TCC).
  • Faites de l’exercice régulièrement : L’activité physique permet d’améliorer la circulation sanguine, y compris celle du cerveau, ce qui favorise l’apport en oxygène et en nutriments. Marchez, nagez, faites du vélo… seul le mouvement importe !
  • Dormez suffisamment : Le sommeil joue un rôle essentiel à la consolidation de la mémoire. Le temps de sommeil doit d’être ciblé de 7 à 9 heures de sommeil de qualité par nuit. Il est fortement recommandé d’établir une routine de coucher régulière et de créer un environnement propice au repos.
  • Stimulez votre cerveau : Apprenez de nouvelles choses (une langue, un instrument de musique), lisez, jouez aux jeux de société, puzzles, sudokus, ou engagez-vous dans des activités qui vous mettent au défi mentalement. La nouveauté et la complexité sont vos alliées pour le maintien de votre cerveau en bonne santé.

En suivant ces recommandations de bonne pratique et en consultant un professionnel si vous en ressentez le besoin,
votre mémoire a de bonnes chances d’être préservée et vous mettez toutes les chances de votre côté pour conserver votre capital mémoire !

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